Artiste trop rare, Laura Perrudin creuse le sillon d’une pop, de plus en plus soul, électrique et dansante. La chanteuse et harpiste prolonge l’héritage de Björk de sa voix ductile et habitée, au milieu d’un répertoire original finement ciselé.
Prêtant sa voix singulière aux recherches et bidouillages électroniques qu’elle affectionne tant, elle compose un univers personnel très fort qui se matérialise à merveille lors de concerts surprenants où elle enfile la panoplie de la parfaite geek avec pédales d’effet, laptop et looper multipistes venant augmenter sa harpe et sa voix.
Une expérience sonore à découvrir dans l’écrin du Boplicity Jazz Festival.